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11IEME ASSEMBLEE GENERAL DE L’OSRAO

Le Sénégal invité à financer et à doter l’Anaser de pouvoirs législatifs appropriés

«L’Assemblée générale a invité tous les états membres à veiller à ce que les agences chef de file en matière de sécurité routière soient entièrement financées, opérationnelles et dotées des pouvoirs législatifs appropriés». C’est un des points phares de la déclaration issue du 11ième Assemblée générale de l’Organisation de la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO). Tenue à Conakry, République de Guinée, la rencontre a vu la participation d’une quinzaine de pays, y compris le Sénégal.

Pendant 3 jours, les états participants ont fait une évaluation à mi-parcours de la décennie d’actions (2021-2030) des nations Unies concernant la sécurité routière. C’est M. Boubacar Diop, secrétaire général de l’Anaser et chef de la délégation sénégalaise, qui a présenté les avancés du Sénégal dans le domaine de la sécurité routière, les projets et les perspectives.

Malgré les avancées notées dans la lutte contre l’insécurité routière en Afrique de l’Ouest à travers la mise en place de structures dédiées à la sécurité routière dans les différents états, le fléau persiste. On continue toujours à dénombrer de nombreux morts sur les routes. Raison pour laquelle des recommandations ont été faites à travers la déclaration de Conakry pour une meilleure prise en charge de l’insécurité routière.

La déclaration de Conakry

L’Assemblée a décidé ce qui suit :

a) L’Assemblée a noté que la sécurité routière est une responsabilité partagée et que des efforts doivent donc être déployés par les agences chefs de file pour garantir que toutes les parties prenantes des stratégies nationales de sécurité routière jouent efficacement leur rôle avec des résultats mesurables et limités dans le temps.

b) L’Assemblée générale a lancé un appel aux gouvernements des États membres de la CEDEAO/OSRAO à donner la priorité et à apporter un soutien adéquat aux agences nationales chefs de file en matière de sécurité routière.

c) L’Assemblée a exhorté tous les pays d’Afrique de l’Ouest à adhérer à toutes les conventions des Nations Unies sur la sécurité routière et à veiller à ce que les conventions soient adaptées aux réalités nationales.

d) Les États membres ont été invités à se préparer pleinement et à participer à la 4e Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière à Marrakech, au Maroc, en février 2025.

e)Tous les États membres de la sous-région ouest-africaine ont été invités à ratifier la Charte africaine de la sécurité routière et à mettre pleinement en œuvre le Plan d’action pour la sécurité routière en Afrique.

f) Tous les États membres ont été invités à assurer la pleine mise en œuvre de la Charte de la sécurité routière et du cadre politique des transports de la CEDEAO. g) L’Assemblée a observé la nécessité d’une coopération et d’une collaboration entre les agences chefs de file et a encouragé le partage d’expériences sur les meilleures pratiques.

h) L’Assemblée générale a invité tous les États membres à veiller à ce que les agences chefs de file en matière de sécurité routière soient entièrement financées, opérationnelles et dotées des pouvoirs législatifs appropriés.

i) L’Assemblée a appelé tous les États membres à créer une agence chef de file dédiée à la sécurité routière, conformément à la résolution des Nations Unies et au chapitre africain sur la sécurité routière, en utilisant tous les instruments du droit.

j) L’Assemblée générale a appelé les agences chefs de file à former des synergies avec les parties prenantes concernées pour atteindre l’objectif mondial de réduire de moitié les décès et les blessures d’ici 2030.

k) L’Assemblée a observé des divergences dans la collecte et l’analyse des données et a appelé toutes les agences chefs de file à former un Comité national sur la collecte et l’harmonisation des données.

l) L’Assemblée a convenu de former une synergie avec iRAP pour créer OSRAORAP pour les programmes d’évaluation routière et la formation du personnel des agences de sécurité routière de la sous-région.

m) L’Assemblée a lancé un appel aux agences chefs de file à donner la priorité à la sensibilisation du public, à l’application et au respect des règles de circulation routière et à mener des actions de sensibilisation à travers les institutions traditionnelles et religieuses.

n) L’Assemblée a mis l’accent sur la construction de voies piétonnières et de pistes cyclables pour promouvoir l’inclusion dans la construction des routes.

o) L’Assemblée a lancé un appel aux États membres à promouvoir les moyens de transport intermodaux en vue de rendre les établissements humains urbains inclusifs, sûrs, résilients et durables, conformément aux ODD.

p) Les États membres ont convenu à l’unanimité d’organiser la douzième Assem

blée générale au Burkina Faso en 2025.

q) Il a été rappelé à tous les États membres leurs obligations financières envers l’OSRAO pour sa subsistance et sa viabilité, tout en appelant au paiement rapide et régulier des cotisations.

r) L’Assemblée générale a amendé la Constitution en ce qui concerne le mandat des exécutifs de quatre ans renouvelables à trois ans non renouvelables.

s) L’Assemblée générale a exprimé son appréciation et sa gratitude au Gouvernement et au Peuple de la République de Guinée et félicite AGUISER pour avoir organisé une Assemblée générale réussie.

t) L’Assemblée Générale a été déclarée close par le Premier Ministre de la République de Guinée, Monsieur BAH Oury accompagné de la plus haute délégation du Gouvernement guinéen.

Fait à Conakry, ce 5 juillet 2024

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 SENSIBILISATION SECURITE ROUTIERE AU BAUX MARAICHERS

Le ministre El Malick Ndiaye envoie le Dg Atoumane Sy

M Atoumane Sy, Directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière a représenté M. El Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, le mercredi 14 août 2024, à la gare des Baux Maraîchers. C’était à l’occasion de la journée de sensibilisation des chauffeurs et transporteurs sur la sécurité routière organisée par la fédération Makarimal Akhlaq, créée par Serigne Abdoul Karim Mbacke ibn Cheikh Mouhamadou Falilou Mbacké.

La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte de la gare en présence des chauffeurs, des transporteurs et des Forces de défense et de sécurité. Prenant la parole, le Dg de l’Anaser a invité les chauffeurs à avoir de meilleurs comportements sur la route. Il leur a demandé d’arrêter d’utiliser le téléphone au volant, mais aussi de se reposer en cas de fatigue. En cette période de saison des pluies, il leur a aussi prodigué des conseils, sur comment conduire quand la chaussée est mouillée, comment anticiper le freinage, et comment éviter aquaplaning. 

La cérémonie a débuté par un récital du Coran, avant que les orateurs se sont succédés au micro pour délivrer des messages de sensibilisation à la sécurité routière à l’endroit des chauffeurs et transporteurs. elle a été clôturée par des prières de Serigne Touba Sène, responsable de la fédération Makarimal Akhlaq.

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DIRECTION GENERALE DE L’ANASER

Atoumane Sy prend les commandes

Il y a un changement à la tête de la direction générale de l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser). Après sa nomination, M. Atoumane Sy, a pris fonction le 1ier août 2024. Il remplace à ce poste M. Cheikhou Oumar Gaye, qui occupe le poste de directeur général depuis la création de l’agence en 2022. Le discours :

«Mesdames, messieurs ! C’est avec un très grand honneur et un sentiment de fierté et de responsabilité que je m’adresse à vous aujourd’hui entant que Directeur général de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Aussi, le moment et l’occasion sont opportuns pour rendre Grâce au tout puissant ALLAH qui nous a permis de voir ce jour et qui guide toujours nos pas. Qu’il en soit loué et qu’il continue de nous couvrir de sa bonne Grâce. Amen! Je remercie mes deux parents pour l’éducation très rigoureuse que j’ai reçue dans le strict respect des valeurs humaines et de la morale islamique. J’ai une pensée pieuse envers eux pour tous les sacrifices consentis pour notre éducation. Que le tout puissant les accueille dans son plus haut Paradis.

Je suis très honoré de succéder à Cheikhou Oumar GAYE et continuer cette mission Ô combien importante de sécurité routière dans notre cher pays, le Sénégal.

Mesdames et Messieurs !

Dans l’entame de mon propos, permettez-moi d’adresser mes sincères remerciements à son excellence, Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et lui exprimer ma profonde gratitude pour toute la confiance placée en ma modeste personne en me nommant Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité routière (ANASER).

Je voudrais ensuite adresser mes chaleureux remerciements et toute ma reconnaissance à son Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, à Monsieur El Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.

Mes remerciements vont à l’endroit du Mouvement National des Cadres de Pastef (MONCAP) dont certains membres sont ici présents, mais aussi à l’ensemble de la communauté sénégalaise établie au Canada, dans toute la diaspora, très dynamique, dévouée et engagée, qui regorge d’énormes ressources humaines dans tous les domaines d’activités et qui pourrait être utile et servir le Sénégal pour son développement économique et social.

Et enfin; je remercie toute la population du département de Goudiry d’où je suis originaire pour tout son soutien et encouragement.

Mesdames, Messieurs

L’ANASER fait partie du programme 2029 de développement et de modernisation des services de transports terrestres. Ce programme se fixe un objectif global qui est d’« améliorer la mobilité des personnes et des biens dans des conditions sécuritaire». Pour atteindre cet objectif 4 lignes d’actions ont été définies :

La modernisation des plateformes et des systèmes de transport,

Le renouvellement du parc automobiles (tous types de véhicules confondus),

L’amélioration de la sécurité routière

Et

La gestion et le Pilotage.

A cet effet, la prise en charge de la problématique récurrente de l’insécurité routière est au cœur de la préoccupation de l’ANASER qui est de réduire de manière drastique le nombre de décès, de blessés graves et légers sur nos routes et autoroutes.

L’insécurité routière est un fléau majeur des temps modernes qui n’épargne aucun pays au monde.

Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) environ 80% de ces décès sont répertoriés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire qui ne représentent que 52% des véhicules immatriculés dans le monde.

Seulement 3% du nombre total de véhicules immatriculés sont en Afrique et 20% de ces décès par accident de la route dans le monde sont répertoriés en Afrique.

Le Sénégal certes, a toujours connu les accidents de la route, mais aujourd’hui l’ampleur du phénomène et la violence surtout meurtrière qu’il engendre suscitent de multiples interrogations. Si la tendance à la baisse de la mortalité routière est considérablement observée dans certains pays de l’OCDE, l’augmentation du nombre de décès ou de blessés graves demeure de plus en plus élevée dans les pays sous-développés comme, le nôtre.

Au Sénégal, la route tue, fait des blessés graves et engendre des conséquences dramatiques sur les plans économiques et sociaux.

Par conséquent, on peut considérer que le Sénégal est à la traine en matière de sécurité Routière.

Chaque année environ 27 000 personnes sont victimes d’accidents, dont 11 000 sont enregistrés à Dakar. Parmi ces victimes, nous répertorions 612 décès (Données de l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie de 2018) liés à ces accidents. Selon la Banque mondiale, au Sénégal la mortalité par accident de la route (pour 100 000 hab.) en 2019 est de 23.5 (données de la Banque Mondiale)

Au Sénégal, au cours des trois dernières années, une moyenne annuelle de plus de 4000 accidents de la circulation est notée, dont 700 décès environs soit près de 2 décès par jour.

Devant l’ampleur du phénomène et les conséquences dramatiques que ces accidents de la route devenus récurrents occasionnent, l’État du Sénégal a pris la décision de renforcer son dispositif institutionnel de lutte contre l’insécurité routière, en mettant en place l’Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER) chargée de gérer et de coordonner toutes les activités liées à la sécurité routière.

Mesdames, Messieurs.

Pour une solution durable et efficace contre l’insécurité routière dans notre pays toujours dans la continuité des actions jusque-là entreprises, le système HEVO (Homme, Environnement, Véhicule, Organisation) sera proposé.

Pour l’homme, le renforcement de la formation des conducteurs de tous types de véhicules sera mis en place dans le but d’avoir des usagers très bien formés et responsables qui maitrisent parfaitement la technique conduite d’un véhicule ; le code de la route et la signalisation : ce qui conduira systématiquement à revoir la façon de délivrance des permis de conduire qui doit obéir à une plus grande rigueur quant à la qualité des apprentissages ; des modules des cours théoriques et pratiques dispensés dans les écoles de conduite ; du déroulement des examens théoriques et pratiques sur la route ;

L’environnement routier et l’infrastructure routière seront améliorés beaucoup plus davantage afin de répondre aux normes élevées de sécurité, ce qui contribuerait grandement à prévenir les risques d’accidents sur nos routes et autoroutes.

Le véhicule, la qualité de celui-ci est un élément extrêmement important dans la prévention des accidents. Plus le véhicule dans toutes ses composantes mécaniques est en très bon état et respectent les normes de sécurité requises pour circuler sur les chemins publics, plus les risques d’accidents seront moindres. Et actuellement tout le monde a constaté que le parc automobile du Sénégal est vétuste.

A ce titre selon les données recueillies, plus de 45 000 véhicules vétustes qui ne respecte pas les normes de sécurité circulent actuellement sur les routes du Sénégal. D’où l’impérieuse nécessité de renforcer davantage le renouvellement du parc automobile Sénégalais.

Il est important de considérer le véhicule, la route et l’usager comme un système interdépendant. La sécurisation des véhicules et de l’environnement routier doit réduire au maximum les conséquences de l’erreur et de la négligence humaine.

Organisation : La solution pour baisser considérablement les accidents de la route et le nombre très élevés de décès, de blessés graves et légers sur nos routes et autoroutes passe par une très bonne organisation avec la mise en place d’un Programme Décennal de Sécurité routière (PDSR), ce programme fera l’objet d’un suivi et d’une évaluation chaque année. Ce plan d’action servira de tableau de bord à l’ensemble des acteurs à l’échelle nationale avec une très large concertation, de discussions, de dialogues impliquant tous les acteurs car la sécurité routière, c’est l’affaire de tout le monde ! Et c’est pour cette raison les réunions préparatoires des États Généraux du transport viennent tout justes d’être finalisées et la sécurité routière constituera un des enjeux fondamentaux de ces assises compte tenu de son impact sur le plan économique, social et environnemental.

L’ANASER que nous avons l’honneur de diriger est le fleuron de la lutte contre l’insécurité routière dans notre pays. Depuis sa création, le 16 novembre 2021, elle joue un rôle de premier plan dans la gestion et la coordination de toutes les activités inhérentes à la sécurité routière. Pour atteindre cet objectif, tous les acteurs du secteur doivent s’unir, se mobiliser et se conformer aux directives de son excellence, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye de JUB, JUBAAL, JUBANTI. Ces concepts s’identifient parfaitement avec les besoins d’amélioration continue de la sécurité routière dans notre pays.

À cet effet, la prévention des accidents de la route par l’éducation, la formation et la sensibilisation des usagers de la roule colle parfaitement avec le concept du JUB.

Le contrôle des usagers de la route eu égard au respect strict du code de la route de la signalisation routière et la bonne conduite responsable renvoie au JUBAAL.

La sanction à l’endroit des usagers de la route qui ne se conforment pas au respect des lois et règlements du code de la route, de la signalisation et qui adoptent une conduite irresponsable fait référence au slogan de JUBANTI.

Nous sommes appelés à développer le culte de l’excellence, de la performance et de la rigueur pour mieux nous aligner aux exigences du projet d’amélioration continue de la sécurité routière dans notre cher pays. Et par conséquent, très chers collaborateurs, pour atteindre ces objectifs, j’en appelle à votre esprit de patriotisme et de responsabilité.

Je vous remercie de votre grande attention.»

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ELABORATION  PLAN LOCAL DE SECURITE ROUTIERE

L’Anaser organise le Crd de Dakar

L’Agence nationale de sécurité routière (Anaser) en collaboration avec le gouverneur de Dakar a organisé un Comité régional de Développement (Crd) consacré à la sécurité routière. La rencontre, qui s’est tenue le mercredi 12 juin 2024, a vu la participation de l’ensemble des acteurs qui s’activent autour de la sécurité routière. Le Crd a été une occasion pour tous ces acteurs de passer à la loupe les causes des accidents de la circulation, devenus récurrents à Dakar.

M. Assane Guèye, président de séance, et non moins adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, estime que les accidents notés dans la circonscription dakaroise sont liés à l’excès de vitesse. Il a aussi indexé les comportements imprudents adoptés par certains conducteurs, la distraction, mais également la faible maitrise, par certains conducteurs, du code de la route.

M. Cheikhou Oumar Gaye, Dg de l’Anaser, a invité à un renforcement du contrôle routier et à une application du binôme contrôle et sanction pour diminuer les accidents. «Nous devons faire de la sécurité routière notre priorité. Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour en faire une cause nationale» a-t-il précisé. Avant d’annoncer l’élaboration, dans chaque région, d’un plan local de lutte contre l’insécurité routière.

Par ailleurs, la question des motos Jakarta dans la capitale sénégalaise a été au cœur des débats. Le gouverneur Guèye a plaidé pour une application rigoureuse de la loi en vigueur et même un renforcement de l’arsenal juridique. Quant à l’agent de police Mouhamadou Amoul Yakaar Diouf, il estime que les motos Jakarta ne peuvent pas faire du transport. «C’est une insécurité première» a-t-il rouspété.

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SECURITE ROUTIERE

Anaser élabore une nouvelle stratégie nationale   

Après 2011, le Sénégal s’apprête à se doter d’une nouvelle stratégie nationale de sécurité routière à l’horizon 2030. Sous l’égide du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du désenclavement à travers l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), les travaux ont été lancés le mercredi 29 novembre 2023 à Diamniadio. C’était en présence du consultant, retenu suite à un appel d’offre international, et de l’ensemble des acteurs du secteur des transports routiers. Une approche inclusive voulue par Cheikh Oumar GAYE, Directeur général de l’Anaser, afin d’avoir un document le plus consensuel possible.

L’élaboration de cet important document intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des accidents de la route. En effet, il a été dénombré en moyenne 17000 accidents par an au Sénégal, représentant 12 milliards de F Cfa de perte. Ce qui place le Sénégal comme l’un des pays les plus touchés par le traumatisme des accidents routiers avec un taux de décès qui s’élève à 23,4% pour 100 000 habitants par an. Le consultant chargé de réaliser ce document sera assisté par un Comité technique composé de représentants de l’ensemble des acteurs qui s’activent dans le secteur des transports routiers et de la sécurité routière. M. Gaye a tenu à préciser que le document final sera présenté et adopté en Conseil des ministres.

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Pour des Données fiables des accidents de la circulation

ANASER ressuscite le BAAC

Le bulletin d’analyse des accidents corporels sera repris et mis à niveau par l’Agence nationale de la Sécurité routière (Anaser).  Une réunion a été tenue dans le sens le mardi 7 novembre 2023, au siège de l’Anaser, avec l’ensemble des acteurs concernés par la collecte de données d’accident de la circulation. Lors de la rencontre, M. Cheikhou Oumar Gaye, Directeur général de l’agence s’est félicité du projet financé par la Banque Mondiale. En effet, M. Gaye estime que la refonte du BAAC va permettre à l’Etat du Sénégal de disposer de données fiables concernant les accidents de la circulation. Et sur cette base, l’Etat pourra mettre en place des politiques et plan capables de lutter efficacement contre ce fléau. Le DG n’a pas manqué de déplorer la publication de données fondées sur aucune base fiable.  

Le chef de Division observatoire de la sécurité routière, M. Fodé DIEME a, pour sa part, expliqué que la désorganisation de la collecte des données d’accident de la circulation est dûe au fait que chaque structure collecte de son côté en l’absence d’harmonisation. Mais avec la refonte du BAAC, «la base de données qui sera mise en place sera intégrée, à travers une interopérabilité avec les autres plateformes existence ». Le marché de refonte du BAAC a été attribué, suite à un appel d’offre international, au cabinet sénégalais SOPRETECH. Pour l’exécution du projet, son coordonnateur M. Faye a laissé entendre qu’il comptait réaliser le projet en cinq phases. Il y aura une phase cadrage, analyse et conception, une phase développement, une phase test et qualification, une phase de déploiement et enfin une phase de monitoring.

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L’ATELIER DE FORMATION SUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES ET LES MECANISMES DE MOBILISATION DES RESSOURCES POUR L’ANASER.

Afin d’optimiser ses ressources et d’améliorer son potentiel à mobiliser des fonds pour la mise œuvre de ses initiatives. L’agence nationale de sécurité routière a permis à ses agents de se capaciter sur les stratégies et les mécanismes de mobilisation des ressources, afin qu’ils puissent contribuer de manière plus efficace à la recherche de financements et à la réalisation de ses objectifs de réduire de moitié le nombre de morts et de blessés sur nos routes, d’ici à 2030.

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L’ATELIER PORTANT SUR L’ANALYSE DES PARTIES PRENANTES, LE DIAGNOSTIC ORGANISATIONNEL SOMMAIRE ET LE DIAGNOSTIC STRATEGIQUE DE L’ANASER du 13 au 14 juillet 2023

Pour améliorer son efficacité, son efficience et ses performances globales dans la mise en œuvre de ses missions, l’Agence nationale de la Sécurité routière (ANASER) s’est engagée dans la conception de son Plan stratégique de Développement (PSD).

Par correspondance n°000510/MITTD/ANASER/DG/SG/DEP du 23 juin 2023, l’ANASER a décidé de renforcer sa collaboration avec le Bureau Organisation et Méthodes (BOM) et lui confier la finalisation et la stabilisation de son document de stratégie.

Conformément à la note d’orientation méthodologique proposée par l’équipe de mission du BOM, l’accompagnement se fait sous la forme d’animation d’ateliers de production dont les outputs sont validés pour être intégrés progressivement dans le document de stratégie. C’est à cet effet qu’il est prévu un certain nombre d’assises dont cet atelier portant sur l’analyse des parties prenantes, le diagnostic organisationnel sommaire et le diagnostic stratégique de l’ANASER.

Travaux de groupe
85-ITCC

Participation à la 85e session annuelle du Comité des transports intérieurs

85ième session du Comité des Transports Intérieur (ITC) de l’ONU à Genève du 21 /01/23 au 24/01/23 portant sur les actions du secteur des transports terrestres pour rejoindre la lutte mondiale contre le changement climatique.  

L’ANASER accompagnée de Mr Valdiodio NDIAYE Directeur général des Transports terrestres est représenté par son Secrétaire général, Mr Boubacar DIOP ; Mr Ousseynou TALL Directeur des études et de la planification et Mr Simon DIOUF Chef de division des études et de la planification.

Le but de la rencontre est de renforcer l’engagement des Etats membres de l’ONU à l’amélioration de la sécurité routière en mettant en place des politiques de développement du transport durable et des stratégies de transition verte, afin de lutter contre les changements climatiques. En mettant en place des infrastructures plus résilients et des systèmes de transport plus participatif, plus sur et surtout plus durables.

WANE Amath Bocar – Division communication & Evènementiel