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L’INVITÉ DE LA RÉDACTION DU MERCREDI 03 SEPT. 2025 ATOUMANE SY DG DE L’ANASER FACE À MALICK CISSÉ

Le Directeur général de l’ANASER, M Atoumane Sy est l’invité de l’émission rédaction pour parler des accidents de la route au Sénégal et les mesures prises par l’Etat du Sénégal pour faire face à ce fléau des temps modernes.

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Maouloud 2025 : l’ANASER appelle à la prudence sur les routes

Les dernières statistiques sur les accidents de la route au Sénégal notamment durant la période du magal de Touba; les causes de ces accidents;
Les mesures préconisées par l’ANASER pour réduire les accidents de la route durant la célébration du Maouloud…M. Atoumane SY, aborde ces questions et tant d’autres avec Coumba Badiaga sur Seneweb.

DG WALF

Recrudescence des accidents : le DG de l’Anaser Atoumane dévoile les raisons et annonce des mesures

Pour Atoumane Sy, l’origine des accidents est largement imputable à des facteurs humains, représentant 90 % des causes : comportements à risque, excès de vitesse, imprudences, fatigue ou encore conduite sans permis. Les véhicules défectueux constituent 7 % des causes, tandis que l’état des infrastructures et de l’environnement routier n’en représentent que 3 %.

Face à ce constat, l’ANASER a intensifié ses actions sur le terrain, notamment en déployant ses agents dans les gares routières pour sensibiliser les conducteurs et usagers sur les bons comportements à adopter. Une attention particulière est portée aux conducteurs de deux-roues, qui représentent 38 % des accidents. Beaucoup roulent sans formation ni permis, d’où la nécessité, selon le DG, de les encadrer par des sessions de formation obligatoires.

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SÉCURITÉ ROUTIERE : LE SÉNÉGAL ENREGISTRE EN MOYENNE 5 200 ACCIDENTS DE LA ROUTE CHAQUE ANNÉE, ENTRAINANT 745 DÉCÈS ET 8 500 BLESSÉS GRAVES

Invité de l’émission Salam Sénégal, le Directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), Atoumane Sy, est revenu en détail sur les missions de sa structure, les causes profondes des accidents de la circulation et les actions en cours pour freiner ce fléau devenu un véritable problème de santé publique.

Créée en novembre 2021 avec l’appui de la Banque mondiale et de l’UEMOA, l’ANASER a pour objectif de coordonner les politiques de prévention et de sécurité routière face à une situation alarmante dans le pays. Selon les chiffres de la gendarmerie nationale, le Sénégal enregistre en moyenne 5 200 accidents de la route chaque année, entraînant 745 décès et 8 500 blessés graves. Des pertes humaines tragiques auxquelles s’ajoutent un préjudice économique estimé entre 4 à 5 % du PIB, soit environ 163 milliards de francs CFA par an.

Pour Atoumane Sy, l’origine des accidents est largement imputable à des facteurs humains, représentant 90 % des causes : comportements à risque, excès de vitesse, imprudences, fatigue ou encore conduite sans permis. Les véhicules défectueux constituent 7 % des causes, tandis que l’état des infrastructures et de l’environnement routier n’en représentent que 3 %.

Face à ce constat, l’ANASER a intensifié ses actions sur le terrain, notamment en déployant ses agents dans les gares routières pour sensibiliser les conducteurs et usagers sur les bons comportements à adopter. Une attention particulière est portée aux conducteurs de deux-roues, qui représentent 38 % des accidents. Beaucoup roulent sans formation ni permis, d’où la nécessité, selon le DG, de les encadrer par des sessions de formation obligatoires.

Les premiers résultats de ces efforts conjoints sont encourageants : à l’occasion de la dernière Tabaski, le nombre de décès a diminué, passant de plus de 8 décès l’année dernière à 5 cette année, dans la période critique entourant la fête. « C’est le fruit de la collaboration entre le ministère des Transports et l’ensemble des services du MITTA », a salué Atoumane Sy.

Cependant, le chemin reste long. Pour enrayer durablement le fléau des accidents, la réforme du système de délivrance des permis de conduire est primordiale, selon le directeur général de l’ANASER. Une meilleure formation des conducteurs est désormais considérée comme une priorité nationale.