Les activités de la journée sont articulées autour de trois sessions relatives respectivement à : l’établissement de partenariats solides et durables par le renforcement de synergies régionales et la promotion des partenariats ; la gestion de données de mortalité routière ; la collecte et l’analyse des données relatives aux décès sur les routes.
I. TABLE RONDE SUR LES PARTENARIATS (Session 4) Cette session, modérée par Monsieur Bénacer Boulaajoul a réuni : de 4 partenaires financiers et techniques : la Banque mondiale, la BAD, la FIA Foundation basée en Angleterre et la Société Eiffage pour la Concession de l’Autoroute de l’Avenir (SECAA) ; de 4 pays par l’entremise de leurs structures chargées de la sécurité routière : Nigéria/OSRAO, Côte d’Ivoire avec l’OSER la Doyenne, le Maroc avec la NASRA et le Sénégal avec la benjamine ANASER. Les questions abordées sont relatives aux missions desdites structures, à leur fonctionnement, leurs activités au financement de leurs programmes et projets. Ces autorités de sécurité routière ne disposent pas encore des ressources financières suffisantes et pérennes relativement à l’application des politiques et stratégies dont elles ont la charge. Exceptée la NASRA dont les missions sont, par ailleurs, les plus larges. Les partenaires financiers et techniques ont rappelé leurs domaines d’intervention et les procédures de financement, notamment l’importance de la stratégie pays, relativement à un domaine qui n’était pas toujours clairement défini, dans un passé récent, dans les priorités en termes d’investissement. La sécurité routière retient de plus en plus leur attention. L’exemple de la FIA et de SECAA concernant les personnes vulnérables et les jeunes de manière plus particulière ; de la Banque mondiale s’agissant du développement institutionnel, de la planification stratégique, des infrastructures et équipements.
À cet effet l’opportunité de ce premier congrès sur les données de mortalité routière de Dakar, premier en son genre, est de promouvoir la mise en place de systèmes de collecte de données fiables, intégrés voir harmonisés pour mieux répondre à la problématique de l’insécurité routière dans nos pays respectifs afin d’atteindre ou de se rapprocher de l’objectif de la deuxième décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030 du Plan Mondial qui vise à réduire d’au moins 50% le nombre de morts et de blessés sur les routes.