Présentation
Mot du directeur
Mesdames
et Messieurs !
Dans l’entame de mon propos, permettez-moi d’adresser mes sincères remerciements à son excellence, Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et lui exprimer ma profonde gratitude pour toute la confiance placée en ma modeste personne en me nommant Directeur Général de l’Agence Nationale de Sécurité routière (ANASER).
Je voudrais ensuite adresser mes chaleureux remerciements et toute ma reconnaissance à son Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, à Monsieur El Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
Mes remerciements
vont à l’endroit du Mouvement National des Cadres de Pastef (MONCAP) dont
certains membres sont ici présents, mais aussi à l’ensemble de la communauté
sénégalaise établie au Canada, dans toute la diaspora, très dynamique, dévouée
et engagée, qui regorge d’énormes ressources humaines dans tous les domaines
d’activités et qui pourrait être utile et servir le Sénégal pour son
développement économique et social.
enfin; je remercie toute la population du département de Goudiry d’où je suis
originaire pour tout son soutien et encouragement.
Mesdames,
Messieurs
L’ANASER fait partie du programme 2029 de développement et de modernisation des services
de transports terrestres. Ce programme se fixe un objectif global qui est d’« améliorer
la mobilité des personnes et des biens dans des conditions sécuritaire». Pour atteindre cet objectif 4 lignes d’actions ont été définies :
– La modernisation des plateformes et des systèmes de transport,
– Le renouvellement du parc automobiles (tous types de véhicules confondus),
– L’amélioration de la sécurité routière
– La gestion et le Pilotage.
A cet effet, la prise en charge de la problématique récurrente de l’insécurité routière est au cœur de la préoccupation de l’ANASER qui est de réduire de manière drastique le nombre de décès, de blessés graves et légers sur nos routes et autoroutes.
L’insécurité routière est un fléau majeur des temps modernes qui n’épargne aucun pays au monde.
Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) environ 80% de ces décès sont répertoriés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire qui ne représentent que 52% des véhicules immatriculés dans le monde.
Seulement 3% du nombre total de véhicules immatriculés sont en Afrique et 20% de ces décès par accident de la route dans le monde sont répertoriés en Afrique.
Le Sénégal certes, a toujours connu les accidents de la route, mais aujourd’hui l’ampleur du phénomène et la violence surtout meurtrière qu’il engendre suscitent de multiples interrogations. Si la tendance à la baisse de la mortalité routière est considérablement observée dans certains pays de l’OCDE, l’augmentation du nombre de décès ou de blessés graves demeure de plus en plus élevée dans les pays sous-développés comme, le nôtre.
Au Sénégal, la route tue, fait des blessés graves et engendre des conséquences dramatiques sur les plans économiques et sociaux.
Par conséquent, on peut considérer que le Sénégal est à la traine en matière de sécurité Routière.
Chaque année environ 27 000 personnes sont victimes d’accidents, dont 11 000 sont enregistrés à Dakar. Parmi ces victimes, nous répertorions 612 décès (Données de l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie de 2018) liés à ces accidents. Selon la Banque mondiale, au Sénégal la mortalité par accident de la route (pour 100 000 hab.) en 2019 est de 23.5 (données de la Banque Mondiale)
Au Sénégal, au cours des trois dernières années, une moyenne annuelle de plus de 4000 accidents de la circulation est notée, dont 700 décès environs soit près de 2 décès par jour.
Devant l’ampleur du phénomène et les conséquences dramatiques que ces accidents de la route devenus récurrents occasionnent, l’État du Sénégal a pris la décision de renforcer son dispositif institutionnel de lutte contre l’insécurité routière, en mettant en place l’Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER) chargée de gérer et de coordonner toutes les activités liées à la sécurité routière.
Mesdames, Messieurs.
Pour une solution durable et efficace contre l’insécurité routière dans notre pays toujours dans la continuité des actions jusque-là entreprises, le système HEVO (Homme, Environnement, Véhicule, Organisation) sera proposé.
Pour l’homme, le renforcement de la formation des conducteurs de tous types de véhicules sera mis en place dans le but d’avoir des usagers très bien formés et responsables qui maitrisent parfaitement la technique conduite d’un véhicule ; le code de la route et la signalisation : ce qui conduira systématiquement à revoir la façon de délivrance des permis de conduire qui doit obéir à une plus grande rigueur quant à la qualité des apprentissages ; des modules des cours théoriques et pratiques dispensés dans les écoles de conduite ; du déroulement des examens théoriques et pratiques sur la route ;
L’environnement routier et l’infrastructure routière seront améliorés beaucoup plus davantage afin de répondre aux normes élevées de sécurité, ce qui contribuerait grandement à prévenir les risques d’accidents sur nos routes et autoroutes.
Le véhicule, la qualité de celui-ci est un élément extrêmement important dans la prévention des accidents. Plus le véhicule dans toutes ses composantes mécaniques est en très bon état et respectent les normes de sécurité requises pour circuler sur les chemins publics, plus les risques d’accidents seront moindres. Et actuellement tout le monde a constaté que le parc automobile du Sénégal est vétuste.
A ce titre selon les données recueillies, plus de 45 000 véhicules vétustes qui ne respecte pas les normes de sécurité circulent actuellement sur les routes du Sénégal. D’où l’impérieuse nécessité de renforcer davantage le renouvellement du parc automobile Sénégalais.
Il est important de considérer le véhicule, la route et l’usager comme un système interdépendant. La sécurisation des véhicules et de l’environnement routier doit réduire au maximum les conséquences de l’erreur et de la négligence humaine.
Organisation : La solution pour baisser considérablement les accidents de la route et le nombre très élevés de décès, de blessés graves et légers sur nos routes et autoroutes passe par une très bonne organisation avec la mise en place d’un Programme Décennal de Sécurité routière (PDSR), ce programme fera l’objet d’un suivi et d’une évaluation chaque année. Ce plan d’action servira de tableau de bord à l’ensemble des acteurs à l’échelle nationale avec une très large concertation, de discussions, de dialogues impliquant tous les acteurs car la sécurité routière, c’est l’affaire de tout le monde ! Et c’est pour cette raison les réunions préparatoires des États Généraux du transport viennent tout justes d’être finalisées et la sécurité routière constituera un des enjeux fondamentaux de ces assises compte tenu de son impact sur le plan économique, social et environnemental.
L’ANASER que nous avons l’honneur de diriger est le fleuron de la lutte contre l’insécurité routière dans notre pays. Depuis sa création, le 16 novembre 2021, elle joue un rôle de premier plan dans la gestion et la coordination de toutes les activités inhérentes à la sécurité routière. Pour atteindre cet objectif, tous les acteurs du secteur doivent s’unir, se mobiliser et se conformer aux directives de son excellence, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye de JUB, JUBAAL, JUBANTI. Ces concepts s’identifient parfaitement avec les besoins d’amélioration continue de la sécurité routière dans notre pays.
À cet effet, la prévention des accidents de la route par l’éducation, la formation et la sensibilisation des usagers de la roule colle parfaitement avec le concept du JUB.
Le contrôle des usagers de la route eu égard au respect strict du code de la route de la signalisation routière et la bonne conduite responsable renvoie au JUBAAL.
La sanction à l’endroit des usagers de la route qui ne se conforment pas au respect des lois et règlements du code de la route, de la signalisation et qui adoptent une conduite irresponsable fait référence au slogan de JUBANTI.
Nous sommes appelés à développer le culte de l’excellence, de la performance et de la rigueur pour mieux nous aligner aux exigences du projet d’amélioration continue de la sécurité routière dans notre cher pays. Et par conséquent, très chers collaborateurs, pour atteindre ces objectifs, j’en appelle à votre esprit de patriotisme et de responsabilité.
Je vous remercie de votre grande attention.
Atoumane SY
Directeur général de l’ANASER
Documents téléchargeables
Décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER) et l’organigramme
Les missions de l'ANASER
L’ANASER a pour objet la gestion de la sécurité routière ainsi que la coordination de toutes les activités y relatives. Elle a pour mission générale d’assurer la conduite et la mise en œuvre cohérente de la politique nationale de sécurité routière, déclinant une vision et des objectifs, les mécanismes de coordination, les moyens ainsi que les processus d’intervention et de gestion requis :
Elaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale de sécurité routière et de plans d’actions y relatifs.
Veiller à la mise en place d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière.
Assurer la coordination de la mise en œuvre des programmes et autres mesures de gestion des activités relatives à la sécurité routière.
Elaborer et mettre en œuvre des programmes de promotion de la sécurité routière en rapport avec les autorités publiques, les collectivités, le secteur privé.
Assister les collectivités territoriales dans la définition de programmes locaux de sécurité routière.
Assurer des activités de contre- expertise en matière de visite technique des véhicules automobiles.
Procéder à l’étude et à l’analyse des dispositifs et des mécanismes de conformité qui ont une incidence sensible sur la sécurité routière.
Assurer le suivi et l’évaluation des programmes de sécurité routière à travers, notamment, des systèmes de gestion des données et des rapports réguliers.
Promouvoir la recherche et le transfert de connaissances visant à renforcer les capacités des acteurs en matière de gestion de la sécurité routière.
Réaliser les audits et inspections de sécurité routière. Participer à l’homologation des infrastructures routières.
Elaborer et suivre la mise en œuvre de plans pluriannuels et multisectoriels d’investissement en faveur de la sécurité routière.
Mener, en rapport avec les services concernés, des opérations de contrôle routier.
Témoignages
Témoignages des acteurs
Ancien Ministre de l'E.F.P.A.I.
Avoir cette nouvelle structure pour renforcer le travail que le Minsitére des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Cette structure a plus la possibilité de se déployer au niveau territorial, discuter et aider les structures qui travaille sur le volet des Infrastructures.
Adjointe au Gouverneur de Saint-Louis
Je vous invite à rouler avec prudence sur la route car l'excès de vitesse est parfois la principale cause des accidents. Moi-même j'ai failli être victime d'un accident mais heureusement que j'ai respecté la limitation de vitesse sur cette route. Que mes prières vous accompagne pour une réussite de cette mission qui vous été donnée.
Guide religieux Touba(Ndindy)
"Daw nank, dal nank" est la chose que chaque conducteur doit refléter sur la route. Au nom du Khalife Générale des Mourides nous vous souhaitons plein succès et que le bon DIEU vous accompagne afin que vous puissiez sauver autant de vies
Porte-parole du Khalife Général des Mourides
Je souhaite que chacun mette sa pierre à l'edifice pour le Sénégal soit un pays de référence en matière de sécurité routière. Je souhaite également un plein succès au Minisitre Mansour Faye et toute la famille de l'Anaser pour cette nouvelle mission.
Khalife Générale de Médina Baye
Avoir le permis c'est bon, mais ce qui est le plus important est avoir la connaissance en matiére de sécurité routiére. Le Ministére de l'emploi de la formation proféssionnelle, de l'apprentissage et de l'insertion s'engage aux cotés de l'Agence Nationale de Sécurité Routiére à former les enfants sur la sécurité routiére mais aussi formerles acteurs du transports conformément aux attentes du Président de la République